D’abord la Fnac, ensuite Conforama, à nouveau la Fnac, encore Conforma…Les surenchères se sont succédées presque avec frénésie, ce jeudi 21 avril 2016. Somme toute, comme dans une banale vente aux enchères. Sauf qu’il s’agit de notre enseigne qui se vend ainsi. Qui se donne en spectacle ainsi, serions-nous tentés de dire. Darty est-il si « juteux » que cela pour qu’il suscite une telle envie d’acquisition ? La réponse est dans la question : Evidemment oui, sinon ils ne battraient pas ainsi.
Mais une fois rachetée, une fois que les actionnaires auront fait leur belle « culbute » que deviendra l’enseigne ? que deviendra son entité ? que deviendront les salariés ? Ne vous inquiétez pas, nous répondent en cœur tous les prétendants. Nous avons les meilleures intentions à votre égard, assurent-ils.
Ben, on ne sait pas pourquoi, justement ça nous inquiète… Pourquoi acheter une autre enseigne si ce n’est pour en « mutualiser » les ressources sans oublier auparavant de les « optimiser ». C’est ce qu’ils appellent « les économies d’échelles » ou les « synergies » Dans notre langage on appellerait plutôt cela des restructurations avec certainement à la clé des salariés sacrifiés sur l’autel de la recherche du profit toujours plus grand.
Le conseil d’administration de Darty, quant à lui, semble se contenter de recommander aux actionnaires de Darty, au gré du vent du plus offrant, de vendre leurs titres Darty, et donc de vendre l’entreprise…
La recommandation que nous, CGT, ferons d’ores et déjà, à celui qui portera l’enchère finale, sera la suivante :
La richesse de l’enseigne est faite par ses salariés au quotidien. Valorisez-les. Ne détruisez pas leur emploi.
Bien entendu, nous veillerons à la bonne réalisation de cette dernière recommandation mais le cas échéant peut -être l’implication de tous se révèlera nécessaire pour y arriver…
A suivre…
Bataille de surenchères sur Darty entre la Fnac et Conforama _ Reuters