Après l’analyse des propositions faites par l’entreprise pour les NA0 2024, nous avons décidé de demander la poursuite des négociations pour les raisons suivantes :
- Déficience des négociations: Même s’il y a eu 3 réunions, les négociations n’ont réellement durée qu’une demi-journée avec les propositions remises sur table le jour même et chantage à la signature par des mesures dégradées.
- Globalement des propositions insuffisantes et des métiers écartés. Par exemple aucune augmentation de la grille des concepteurs cuisine. Les vendeurs se voient octroyés une augmentation de 26 à 34 euros de leur salaire de base alors que l’on sait que 33% des vendeurs en CDI ont un rattrapage de salaire en moyenne de 183 euros… Sans parler de tous les salaires de base en dessous des minima conventionnels même après le transfert d’une partie du variable dans le fixe (livreurs). Certes il y a des points qui vont dans le bon sens comme la création d’un échelon supplémentaire pour les pôles services et les vendeurs ainsi que la sécurisation du variable technicien mais à des niveaux trop bas.
Préalablement, nous avions sollicité un échange intersyndical pour pouvoir avancer en commun sur des points et ainsi peser davantage sur la direction mais, à part un syndicat, notre demande n’a pas trouvé d’écho.
Aussitôt après avoir fait notre demande de poursuite des négociations, les autres organisations syndicales, se sont positionnées signataires, à la grande joie de la Direction.
L’obtention d’un accord signé majoritairement met fin à toutes négociations dans le cadre des NAO. Nous sommes persuadés, qu’il était possible d’améliorer le résultat de ces négociations pour l’ensemble des salariés.
La CGT n’est donc pas signataire de ces NAO 2024
Nous restons déterminés à continuer à nous battre pour défendre vos intérêts. Nous étudions tous les moyens qui s’offrent à nous pour poursuivre cette action.
Si vous aussi, vous n’êtes pas satisfaits des résultats de ces NAO, n’hésitez pas à nous contacter et à nous rejoindre. Le nombre fait la force.
Cet article sous forme de tract