Vous avez pu voir, sur notre précédent article, que figurait à l’ordre du jour de la réunion du CE DGO de janvier, le point suivant : » prestations éligibles à la réalisation par les équipages de livraison ». Nous savons maintenant de quoi il s’agit : l’entreprise pour éviter les doubles rendez-vous (livraisons puis prestations) envisage la réalisation d’un certain nombre de prestations BLANC, tel que découpe d’un plan de travail en bois stratifié pour installation d’une plaque de cuisson, par un équipage de livraison. Cinq prestations ont été listées (nous pouvons vous indiquer lesquelles par mail) avec un temps alloué d’environ 45 minutes par prestation.
De livreurs démonstrateurs, les livreurs pourraient donc devenir des installateurs (cette distinction est bien faite dans notre convention collective).
Il est bon de rappeler la définition de ces 2 métiers (source convention collective) :
Le livreur démonstrateur : « Transporter les produits jusqu’au client et les mettre en service en effectuant les raccordements nécessaires éventuellement entre les produits et sur installation existante ».
Installateur : « Installer les produits livrés chez les clients en modifiant l’environnement nécessaire au fonctionnement de l’appareil ».
L’entreprise envisage des formations et une valorisation financière qui pourrait se traduire par des positionnement sur des coefficients ou plus exactement des échelons et niveaux plus élevés. C’est bien, mais c’est juste une obligation imposée par la convention collective.
Nous avons rappelé à l’entreprise que ces prestations ne faisaient pas parties de l’activité « livreur démonstrateur » et que cela ne pouvait donc pas être imposé à ces derniers. Nous avons insisté pour que ces prestations soient réalisées par des livreurs volontaires. Bien entendu, nous avons demandé des détails sur la valorisation de ces prestations pour les livreurs. Nous n’avons pas obtenu de réponses précises notamment pour les livreurs déjà positionnés sur le niveau le plus haut.
Pour les plus anciens dans l’entreprise, ce projet n’a rien de « neuf » puisqu’il avait déjà été « tenté », il y a quelques années de cela et abandonné assez rapidement en raison de problèmes divers.
Quid des techniciens ? qui eux perdent de l’activité dans un contexte ou l’activité tend déjà à se réduire. La réponse de l’entreprise : « l’activité des techniciens n’est pas en danger notamment en raison du développement de la franchise ». A voir.
En tous cas pour les clients, sur le papier, ce projet peut réellement représenter un plus à condition que l’entreprise mette réellement les moyens nécessaires notamment en terme de formation, d’outillage et d’une réelle adaptation des tournées.
Pour les salariés, notre revendication est que ces prestations soient proposées à des salariés volontaires et qu’en tout état de cause une revalorisation de leur salaire soit réellement faite.
Nous serons particulièrement vigilant sur le sujet.
Vous êtes livreurs, faites nous part de vos réactions