Le 27 août 2015, conformément aux attentes des livreurs de Pau, nous avons remis une demande de négociation avant la fin septembre, sur la mise en place d’un panier repas pour les itinérants qui sont dans l’impossibilité de rentrer sur site ou chez eux en raison de leur tournée. Cette demande de négociation, et c’est une bonne nouvelle, est appuyée et signée par 4 syndicats (voir la demande ici).
Pour rappel, une grève avait débuté le 28 juillet dernier et suspendue, à l’initiative responsable des livreurs, le 4 août 2015, en attente d’une négociation entre les organisations syndicales et l’entreprise.
La direction n’a pas donné officiellement de réponse sur la volonté d’engager des négociations.
Nous invitons encore une fois la direction à venir à la table de négociation pour trouver une solution à cette crise.
Cette crise, bien entendu, et ce n’est pas nouveau, n’est que la partie visible du mal-être qu’il peut exister depuis plusieurs années déjà, non seulement chez les livreurs, mais également dans beaucoup de métiers :
- MGO ou STORE, avec des conditions de polyvalence difficiles et une rémunération qui n’est pas à la hauteur. Pas de repères de ce métier dans la convention collective, pas de fiche de poste;
- Conseiller pôle service également avec une polyvalence plus ou moins bien organisée suivant les sites et une rémunération dérisoire au regard de la charge de travail supplémentaire que représente ce poste.
- Des vendeurs, auxquels, on demande également toujours plus et qui suivant les sites ne pourront jamais dépasser une rémunération minimale.
- Des techniciens avec des variables dont certains critères plombent systématique le montant de ce dernier, etc…
Ces situations difficiles et injustes au regard des efforts consentis au quotidien par tous les salariés, employés et encadrement confondus, n’ont trouvé aucun écho, ou quasiment aucun, lors des dernières négociations annuelles obligatoires et ce malgré des bénéfices réalisés mais « confisqués » par le groupe puisque DGO n’a rien conservé.
Alors on peut dire que cette grève des livreurs de Pau est une alarme, un grondement qui sera entendu, nous l’espérons, jusqu’aux oreilles de Régis pour qu’il s’intéresse un peu, en cette rentrée, aux salariés de Darty.