Lors de la réunion du Comité de Groupe du 9 décembre 2015, Régis SCHULTZ, le Directeur Général de Darty, a fait le point sur l’avancement du rachat de Darty par la Fnac. IL a confirmé que la prochaine étape était l’avis de l’autorité de concurrence. Elle devra indiquer si la nouvelle entité créera des situations de position dominante et donc s’il y a lieu de vendre des magasins à la concurrence. Cette phase pourrait durer jusqu’avril /mai 2016. Si la décision de l’autorité de la concurrence convient à la Fnac et à Darty, l’opération pourrait se terminer à cette échéance-là.
Dans le cas d’un désaccord, une seconde phase auprès de l’autorité de la concurrence pourrait être enclenchée, ce qui reporterait à la fin 2016, la fin de La procédure.
La vente par internet doit être prise en compte dans la décision de l’autorité de la concurrence. En effet, La Fnac considèrerait, qu’il est nécessaire d’apprécier les zones de chalandises en y intégrant la vente internet puisque c’est plutôt maintenant ce canal qui fixe les prix. En tenant compte de l’internet, d’après la FNAC, il n’y aurait aucune situation de position dominante.
Régis SCHULTZ a souligné que le conseil d’administration de Darty conservait la possibilité, tout au long de la procédure, de ne plus recommander d’accepter l’offre de la Fnac. Trois raisons pourraient justifier cette décision : La baisse importante de l’action FNAC (sa valorisation a déjà baissé) ; Des conditions de transferts de magasins que pourrait fixer l’autorité de la concurrence ; une offre meilleure que celle de la FNAC.
IL a indiqué que dans le cas d’un rachat, il pense que les 2 réseaux seront maintenus. A ces yeux, ce serait « une bêtise » de faire autre chose. Il n’y a pas de système commun aux deux enseignes qui permettrait une fusion de logistique ou de comptabilité. Mettre en place un nouveau système back-office prend beaucoup de temps et demande beaucoup d’effort pour des résultats parfois très décevant, nous a-t ‘-il précisé. Pour lui, les 2 enseignes sont déjà très productives dans ce domaine. Toujours d’après Régis SCHULTZ, les synergies seraient réellement dans La puissance d’achat que génèrerait la nouvelle entité. A suivre…
