Samedi 28 mars 2020, cela fait maintenant 2 semaines que nos magasins sont fermés en raison de la crise du Coronavirus COVID-19. Tous les salariés de ces magasins sont en chômage partiel.
Certains salariés techniciens sont dans la même situation depuis la même période et d’autre depuis un peu moins de temps. Certaines plateformes logistiques ont été fermées et les salariés placés en chômage partiel. l’activité a été transférée vers des plateformes plus grande avec un nombre de jours d’ouverture réduit. Du télétravail a été mis en place au siège et aussi pour certains salariés du CTT.
Vos représentants du personnel CGT, à l’instar des salariés concernés, sont également en chômage partiel mais continue d’exercer, le ou leurs mandats, pour l’instant à distance en attendant pour certains de disposer d’une attestation professionnelle pour se déplacer.
Même en étant en chômage partiel, nous n’avons pas « chômé »surtout la première semaine. Nous avons été, et c’est normal, énormément sollicité pour diverses demandes d’informations surtout liées à la sécurité et la santé pour les salariés qui assurent « la continuité économique » et aussi sur la rémunération pendant le chômage partiel.
Des réunions extraordinaires du CSE ont eu lieu par téléphone les 16, 17, 20 et 24 mars 2020. Nous avons pu lors de ces réunions porter vos craintes sur votre sécurité et votre santé. Nous avons relayé les divers droits de retrait exercés aussi bien par des livreurs ou des techniciens. Nous les avons défendu. Bref votre sécurité était l’objet principal de ces réunions. Tout est loin d’être réglé mais les choses tendent à s’améliorer surtout pour la livraison. Nous continuions d’agir dans ce domaine.
Pour les salariés qui se sont retrouvés au chômage partiel nous avons poussé comme l’ensemble des organisations syndicales pour une rémunération à 100%, d’autant plus que les directeurs de magasins avaient déjà communiqué depuis le premier jour que cela serait le cas. Pourtant dans les premières réunions, le Groupe communiquait en disant qu’il s’en tiendrait à la loi soit 70% du Brut. Nous avons été entendu, mais pour l’instant, il n’y a un engagement du groupe que pour le mois de mars. Le combat continue donc sur ce point également.
Nous avons du agir aussi dans les premiers jours pour les salariés en CDD dont les contrats ont été rompus pour cas de force majeure (45 salariés). Il s’est avéré que le cas de force majeure pour la pandémie du COVID-19, n’a pas été décrété. L’entreprise a reconnu sa mégarde et a réintégré l’ensemble des CDD et les a placés en chômage partiel.
L’important maintenant, c’est encore et toujours, la sécurité et la santé des salariés qui continuent de travailler. Elle doit être améliorée. Les efforts qu’ils font au quotidien doit être valorisé pour l’ensemble de ces salariés. Ils contribuent à la « continuité économique de l’entreprise » .
Nous avons un certain nombre de cas de suspicions de COVID-19 au sein de notre filiale mais difficile d’y voir clair sur les circonstances de contractions du virus des salariés de notre entreprise. L’entreprise fait faire des nettoyages approfondis des sites encore ouvert. Nous restons extrêmement vigilant sur l’évolution de ce virus au sein de notre entreprise.
Une prochaine réunion de CSE aura lieu le 30 mars 2020 et une réunion extraordinaire du Groupe Fnac-Darty aura lieu le 2 ou 3 avril 2020. N’hésitez donc pas à nous faire part de vos attentes. Vous pouvez compter sur nous. Toute la « machine » CGT est mobilisée.
En attendant, prenez-soins de vous et de votre famille.